Les aidants : une force pour Sopra Steria qui doit faire évoluer ses accords d’entreprise.

En France, 11 millions de personnes accompagnent un de leurs proches au quotidien.
Demain, plus d’un quart des Français pourraient être dans cette situation. Ceux qu’on appelle aujourd’hui « les aidants » font depuis quelques années l’objet de réflexions nouvelles.
Quel impact a leur statut d’aidant sur le travail ?
Sur les viviers des candidats ?
Sur les inégalités au travail ? Et comment les entreprises peuvent elles les aider à combiner travail et aidance ?

Chez S3i, nous sommes convaincus que l’entreprise doit faire plus pour les salariés aidants et que l’accord Handicap, aujourd’hui en place, doit être sensiblement amélioré,. Nous sommes convaincus également que les différentes compétences, que l’on acquiert au fil des difficultés que chaque aidant peut rencontrer, est une vraie force dans l’entreprise et non une faiblesse comme certains l’imaginent.

Nous souhaitons renégocié l’accord handicap pour qu’il prenne en compte :
– la situation des salariés aidant un proche atteint d’une maladie chronique ou maladie grave.
– la situation de salariés aidant un parent âgé dépendant et qui n’est pas reconnu comme handicapé comme le mentionne l’accord.

Nous souhaitons que ces salariés aidants puissent bénéficier :
– de jours télétravail à temps supplémentaires (3 à 4 jours de télétravail sans accord du manager).
– de journées d’absence supplémentaires soient permises (au delà du don de jours et des 6 jours aujourd’hui défini dans l’accord handicap).

Que ces jours soient pris sans accord du management car cette démarche est intrusive dans la vie personnelle des salariés mais plutôt que ces journées d’absences soient validées par la mission handicap qui est beaucoup plus à même de comprendre les situations qu’un manager qui n’est pas confronté aux problèmes du handicap, de la dépendance (même si certains peuvent l’être suite à un problème personnel, ce n’est pas le cas de tous).

Nous souhaitons également que l’entreprise ouvre des négociations pour mettre un place un accord : Congé de proche aidant définissant à minima, et même plus, le dispositif déjà existant avec un retour à l’emploi plus encadré que les dispositifs actuels : formation, cadre de reprise de mission « en souplesse », retour à l’emploi progressif.
Lien vers dispositif législatif existant

Nous souhaitons une vraie révolution dans ce domaine. S3i sera moteur dans cette démarche.